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Levaleton

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“ zobby la mouche ! ” - dimanche 14 août 2016 03:11
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Création : 21/03/2011 à 11:30 Mise à jour : 18/04/2018 à 11:51

* Levaleton *

Bon, soyons clairs, des blogs comme celui là, cela ne traîne pas les rues de Skyrock-City ! Quel éclectisme, quelle diversité, quel humour ! Moi même, je n'en revient pas ! Hé, Levaleton, t'as pas l'impression d'en faire un peu trop ?
Moi ? mais non !

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IL ETAIT UNE FOIS LE CROTOY Somme

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#Posté le mercredi 18 avril 2018 11:51

L'INFERNALE GAMINE

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#Posté le mardi 17 avril 2018 10:51

FORETS D'EUROPE

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#Posté le lundi 16 avril 2018 13:15

IL ETAIT UNE FOIS ASPRES SUR BUËCH Hautes Alpes

Aspres-sur-Buëch, est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Entourée par les communes d'Aspremont, La Faurie, et Veynes, Aspres-sur-Buëch est située à 26 kilomètres, au sud-ouest de Gap. Elle est située à 750 mètres d'altitude. Le sommet de la commune culmine à 1492 mètres, sur les crêtes dominant, le bois de Saint-Apôtre, aussi appelée La Longeagne. Le Buëch, dans sa branche du Grand Buëch, affluent de la Durance et sous-affluent du Rhône, traverse le village.
La commune est située à l'intersection de la départementale 1075 (ancienne route nationale 75) reliant Grenoble à Sisteron par le Col de la Croix-Haute et de l'axe constitué par les D 993 et 994A, puis 994, reliant Valence à Gap et Briançon.
La commune est dotée d'une gare ferroviaire desservie par les trains express régionaux reliant Grenoble à Gap (T.E.R. Rhône-Alpes) et sur la ligne Paris - Briançon (par Valence).
La commune est arrosée par le Buëch, ainsi que par le Canal des Patègues. Elle fait intégralement partie du bassin versant du Rhône. Le nom de la localité est attesté sous la forme de "Aspériss" en 1171. Cette commune s'appelait autrefois Aspres-lès-Veynes. Elle se nomme désormais Aspres sur Buëch.
L'adjectif occitan "aspre", directement dérivé du latin "asper", désigne, comme le français "âpre", ce qui est dur, rude, rêche, raboteux, au sens propre ou figuré. Un « aspre mont » est une montagne d'aspect rude. Il est également admis que le terme aspres signifie « terrasses ». Les toponymes qui en dérivent sont généralement des « hauteurs escarpées ».
L'appellation sur-Buëch fait référence bien sur, à la rivière qui traverse la commune. Le site est occupé depuis le néolithique (grottes des gorges d'Agnielles). Oppidum gaulois (Serres-la-Croix), puis camp romain (montagne des Eygaux). Le bourg, propriété des comtes de Die, fut rétrocédé au XIIe siècle aux Aix-Artaud de Montauban. Au 11 eme sièc le, le monastère de Saint-Géraud-d'Aurillac y créa un prieuré sous le patronage de Saint Géraud. Le retable provient de l'ancienne chartreuse de Durbon (dont les biens furent dispersés à la Révolution). En 1939-1940, des Républicains fuyant la guerre d'Espagne ont été regroupés sous surveillance, "à Pont la Dame", qui est depuis un centre de formation de jeunes délinquants, à la conduite de véhicules de travaux. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le régime de Vichy y installa un centre de rassemblement. Un complément informatif, des réfugiés espagnols furent internés (ils ne pouvaient sortir), jusqu'en juin 1942. Pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jed-burgh sont parachutées les 8 et 9 août afin d'agir sur les arrières allemandes, et notamment sur les voies de communication. Disposant d'environ 3 000 FFI, elles prennent le contrôle de la RN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance de Manosque à Veynes. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le 17 août de Vidauban, libère Sisteron le 19 août et continue en direction de Gap d'un côté, et vers Crest de l'autre, en passant vers Aspres-sur-Buech. Un groupe allemand y mène un combat de retardement, mais ne résiste qu'une journée : le bilan est de 6 tués et 11 blessés du côté allié et au moins 21 tués du côté allemand. Aspres-sur-Buëch est donc libéré le 20 août. Pendant quelques mois, un centre logistique américain y est installé. Le monument aux morts des Première Guerre, et Seconde Guerre mondiales, est situé en haut d'une colline, en centre ville, d'où il surplombe le village.
La mairie arbore un cadran solaire contemporain, réalisé par des moines orthodoxes.

Mes sources : Wikipedia

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#Posté le dimanche 08 avril 2018 14:10

IL ETAIT UNE FOIS CHORGES Hautes Alpes

Chorges (en occitan alpin : Chòr-jass) est une commune française, située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Caturiges.
La commune est arrosée par plusieurs torrents qui coulent du nord au sud le long des pentes du Piolit, des Parias et du Pic de Chabrières, et se dirigent vers la vallée de la Durance. À l'ouest, le torrent des Réallons et le torrent du Dévezet (ce dernier suivant la limite entre les communes de Chorges et de la Bâtie-Neuve) se jettent dans l'Avance, qui prend sa source tout près de la ville de Chorges et s'éloigne vers le sud-ouest. Au centre, le torrent des Moulettes, dont le cours inférieur est noyé sous les eaux du lac de Serre-Ponçon (baie des Moulettes, ou de Chante-loube). À l'est, c'est le torrent-de-Marasse qui sépare, Chorges de Prunières.

Le lac de Serre-Ponçon, baigne la commune au sud-est sur plusieurs kilomètres, selon un profil très découpé dans un relief relativement accusé. Toute la baie des Moulettes, ou de Chanteloube, ainsi que la moitié de la baie Saint-Michel dépendent de la commune de Chorges.
Le nom de la localité est cité sous la forme Caturigo-magus. Ce toponyme est, sans contestation possible, d'origine celtique. Des racines gauloises Cat, Catu(« combat ») avec Ri, Rigo, (« roi ») et Mag (« plaine, champ ou marché »), signifiant le « champ de combat du roi (des caturiges) ».

Les Cathori-gorois se battent dans tous les passages des montagnes contre les armées de Jules César. Le petit peuple de la vallée de la Durance, près d'Embrun est appelé Caturiges par César, dans le "Dé Béllo Gallico". Les Caturiges sont cités sur l'arc de triomphe de Suse. Vaincu, le village gaulois appelé aujourd'hui Chorges est une cité, appelée "Civit". Catur. sur un monument élevé par Néron à Chorges, abréviation de civitas Caturi-gomagus, cité des Caturiges. Selon Pline, les Cathori-gorois jouissent des privilèges latins, ce qui n'est pas le cas de la plupart des gallo-romains. La cité gallo-romaine est, au quatrième siècle, la capitale du Pagus Rigoma-gensis de la Notitia Galliarum, fait partie de la province des Alpes maritimes. Le vicus celte de Caturi-gomagus a été élevé au rang de cité en 450. La civitas de Chorges devait englober la vallée de l'Ubaye. Chorges devient alors la capitale d'un évêché dépendant de l'archidiocèse d'Embrun, supprimé à l'époque de l'installation des Burgondes, vers 480, mais une bulle du pape Victor 2, à l'archevêque d'Embrun, datée de 1057, cite encore l'évêché de Rigo-magen-sium.

L'ancienne voie romaine et le marché-vicus, ou magos, se trouvait autrefois au nord de l'agglomération actuelle, sur le plateau.

Les actes de l'évêque métropolitain d'Embrun, Saint Pelade, nous apprennent qu'il est venu à Chorges en 514, pour inaugurer un nouveau templum.

Aux onziéme et douziéme siècles, l'Embrunais dépend d'un administrateur. Chorges est indépendante d'Embrun, et possède sa châtellenie, et son tribunal ou Cour commune. La bourgade est détruite avant 1077 par une guerre, selon Joseph Roman. Mais l'acte qui parle de la reconstruction, qui va durer un siècle, veut peut-être parler de ruines, datant des guerres contre les Sarrasins.

Entre 1080 et 1083, Chorges est le centre d'un conflit opposant les moines de Sainte-Marie-Saint-Victor, dépendant de l'abbaye Saint-Victor, de Marseille et les chevaliers qui leur disputent des terres. Les événements nous sont rapportés par les cartulaires de Saint-Victor de Marseille, et ont fait l'objet d'un réexamen récent par Florian Mazel.

Le 23 juin 1585, le duc de Lesdiguières, prend la ville.

Chorges est initialement choisie, comme siège du chef-lieu du département, des Hautes-Alpes (1790), avant qu'il ne soit transféré à Gap.

L'église paroissiale Saint-Victor, a gardé quelques survivances romanes après les restructurations intervenues au début du dixseptieéme siècle. Monument historique classé en 1862 datant du 12 eme siècle, elle fut construite de 1121 à 1124, par les religieux de Saint Victor de Marseille.

Elle eut à subir bien des vicissitudes, et fut pillée en 1517, par les mercenaires de François Ier, saccagée par les protestants de Louis Ayme en 1569, occupée par Lesdiguières en 1585. Un violent incendie ravagea le monument en 1586 lors du siège de Chorges par Bernard de Nogaret, Epernon de la Valette, contre les protestants. En 1692, les troupes du duc de Savoie lui font subir le même sort. Ré-incendiée par le comte Victor Amédée II de Savoie en 1699. Elle est choisie après la révolution pour réunir les 226 électeurs siégeant pour cette première assemblée départementale du 4 au 15 juillet 1790 pour former le département.
Ils choisirent Gap comme chef-lieu. Elle est classée sur la liste des Monuments Historiques en 1862.

Saint-Victor est de style composite. Constituée d'une nef rectangulaire de deux travées assez massives qui précèdent un choeur plus bas que le reste de l'édifice, l'ensemble des travées de la nef est voûté d'une anse de panier très irrégulière qui remplace probablement une couverture charpentée.
Sur la façade méridionale, deux des trois anciennes baies romanes en plein cintre, très hautes, ont été maintenues. Dans la première travée, un pilier qui ne paraît pas antérieur au 14 eme siècle soutient la tribune. On y reconnaît des motifs géométriques (triangles, cercles, et une roue à huit branches), tandis que sur le bénitier sont représentées des coquilles Saint-Jacques. À l'extérieur, l'abside pentagonale retient l'attention par sa forme assez inhabituelle ; bien qu'elle paraisse assez remaniée son style reste roman. La façade méridionale garde également quelques marques de son appareil roman d'origine, malgré l'emploi de moellons de facture assez composite. La couleur rougeâtre indique la trace des incendies. On y distingue des traces d'arcs et de nombreux coups de sabre qui signalent les reprises. Dans l'ensemble, le monument a gardé, surtout au côté méridional, un aspect roman, renforcé par le caractère massif des proportions.

Le clocher prend appui sur le côté nord. Les deux étages supérieurs sont délimités entre eux par un cordon. Uniques à l'étage inférieur, les fenêtres sont géminées au-dessus. L'utilisation d'enroulements dans les colonnettes du clocher reste un usage archaïque.

L'accès sur le côté gauche se compose d'une porte avec arc en plein cintre à tores qu'accompagnent des colonnettes en retrait, dont les chapiteaux offrent un décor de type traditionnel (crochets, feuilles, écussons, anges, animaux) plus tardif que l'ensemble du monument. Dans ce portail l'emploi d'un trumeau central, exceptionnel dans le département, montre des tentatives d'innovation et l'application d'influences extérieures.

Mes sources : Wikipédia.

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#Posté le dimanche 08 avril 2018 09:26

IL ETAIT UNE FOIS ORPIERRE Hautes Alpes

Orpierre est une commune française, située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune fait partie du parc naturel régional des Baronnies provençales, créé en 2015. Ses habitants sont appelés les Orpierrois. Le nom de la localité apparaît, sous la forme occitane, Or-peira, en 1177 et sous la forme latine Auri-pétra en 1241. Dans les archives des chevaliers, de l'ordre des Hospitaliers, Saint Jean de Jérusalem, Auréa-pétra en 1309, Or-piarre en 1516. Peut-être de adjectif féminin occitan àrro « laide, affreuse » et pèiro « pierre, rocher », "horrida pétra" en latin, « Le rocher effrayant »; réinterprété au XIII eme siècle en auri petra « le rocher de l'or », beaucoup plus valorisant. L'atténuation ou même l'abolition, du sens premier, d'un toponyme sont, ainsi souvent l'effet recherché par ce processus de réinterprétation. Des noms, qui paraissent malsonnants, déplaisants, sont ainsi transformés pour devenir plus présentables : ainsi la localité, dans le Val-d'Oise actuel, qui s'appelait Aqua-puta (« la mauvaise eau ») au 12 eme siècle, s'est appelée ensuite Aqua-bona, aujourd'hui Eaubonne. Le vieux centre d'Orpierre, est un village médiéval du 14 eme siècle, autrefois siège du prince d'Orange, plus couramment appelé « le vieux ». La légende veut qu'à cette époque, il était possible de traverser la ville à cheval, par les souterrains. Bien que les caves comportent de nombreuses portes murées, donnant dans celles de maisons adjacentes, les portes semblent trop basses pour donner raison à la légende. D'autres vestiges ont été trouvés à Orpierre, dont des traces romaines et un historien affirme y avoir vu une pierre dressée qu'il a distinguée comme menhir préhistorique.
Orpierre est surtout connu comme site d'escalade. Les grimpeurs qui pratiquent ce sport, sur les neuf falaises de calcaire qui surplombent le village, effectuent environ 50 000 passages par an. La mairie est propriétaire de la plupart des falaises, et l'un de ses employés, est chargé de l'équipement des rochers. Les premières voies ont été ouvertes au cours des années 1980. En 2012, leur nombre avoisine les 4508. L'établissement "Les Lavandes", maison d'enfant à caractère sanitaire spécialisée (M.E.C.S.S.), accueille quarante enfants souffrant de troubles des apprentissages sévères et spécifiques tel que ; dyslexie, dysorthographie, dysphasie, et dyscalculie.Depuis 2003, une foire aux fruits anciens, se tient à Orpierre, le samedi avant la Toussaint. C'est une renaissance des foires d'automne, qui se tenaient dans la région. On y redécouvre la biodiversité oubliée, les savoir-faire anciens, et les techniques nouvelles de la production, de fruits de la vallée qui était réputée autrefois.
Cet événement connait une renommée, de plus en plus grande, qui maintenant, dépasse l'échelon régional.

Mes sources : Wikipédia

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#Posté le samedi 07 avril 2018 10:30

IL ETAIT UNE FOIS LA ROCHE DES ARNAUDS Hautes Alpes


La Roche-des-Arnauds est une commune française située, entre Gap et Veynes, dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
C'est un très beau village, d'où on a une splendide vue, sur les montagnes comme celle de Céüse.

La Roche-des-Arnauds, est traversée par le Petit Buëch (au premier plan); et au fond la Tête de-Clappe (deux mille et vingt et un mètres).

L'agglomération de la Roche-des-Arnauds est située en bordure nord de la large plaine alluviale qui s'étend vers l'ouest, depuis La Freissinouse, en direction de Montmaur. Cette plaine s'étend vers le sud, sur près de 2 kilomètres jusqu'à Mantéyer, où elle est dominée par les ravines qui mettent à nu, les Terres Noires du pied de la montagne de Céüse.

Le village se trouve plus précisément, au débouché du cours supérieur du Petit Buëch, qui se détourne là vers l'ouest après s'être échappé en gorges des montagnes de Rabou. On peut se demander pourquoi ce torrent ne poursuit pas plutôt son cours vers le sud-est, à travers le seuil de la Freissinouse, pour rejoindre le sillon de Gap, qui est tout proche puisqu'il n'en est séparé par aucune barrière rocheuse. La cause en est clairement la diffluence glaciaire wurmienne de La Freissinouse à la faveur de laquelle une langue de glace durancienne s'engageait dans la plaine de Manteyer : cette langue a obligé le Buëch à longer le bord nord de cette langue de glace, en direction de l'ouest puisque c'est dans cette direction que s'abaissait la surface de la glace À la différence de son versant sud le versant nord de la plaine du Buëch s'élève en pente douce sur un soubassement de Terres Noires que domine la corniche tithonique. Ce talus résulte de l'affouillement des marnes du c½ur de ce pli par les langues glaciaires diffluentes, au cours des différentes glaciations, De part et d'autre de l'entaille du torrent se manifestent cependant quelques dissemblances.

En rive occidentale le garnissage d'alluvions quaternaires laisse voir de larges affleurements du bedrock. On y constate un redoublement de la succession, l'Argovien de la Roche-des-Arnauds s'enfonçant sous les Terres Noires qui affleurent au niveau du replat des Roux.
La cartographie montre clairement, que ce chevauchement de la Roche-des-Arnauds, est ployé en anticlinal au coeur d'un anticlinal de la Clappe, d'axe Nord-Sud, franchement déversé vers l'ouest, que dessine de façon spectaculaire le barre tithonique, (plus à l'ouest il est également affecté, de la même façon par le synclinal de Matacharre).

Le nom de la localité est attesté sous la forme latine, Rupesse en 1134, Rupesse Arnaudorum, en 1180.
Rupesse, mot latin, qui désigne une paroi naturelle et rocheuse; ce que l'on retrouve bien, à la La Roche des Arnauds.

Rupesse (Roche), connue sous le toponyme Rupesse Arnaudorum (Roche-des-Arnauds) rappelle ainsi l'appartenance de ce territoire, à la famille "de Flotte"; famille dont le prénom Arnaud, était porté de père en fils.

La Ròcha dels Arnauds, en occitan vivaro-alpin.

Au XIe siècle, les comtes de Valentinois possédaient le domaine de la Roche, qui était bien trop loin de leurs terres. Lorsqu'ils voulurent chasser les envahisseurs de leurs terres, ils appelèrent à l'aide certaines familles dont les de Flotte qui s'installèrent à la Roche vers 1020. Le premier de Flotte, connu à La Roche est Arnaud Ier, il fut suivi - entre autres- par huit de Flotte, prénommés Arnaud.
C'est pourquoi la Roche est devenue: "la Roche des Arnauds".

Par ailleurs, comme un héritage, le blason de la Roche des Arnauds, est identique à celui de la famille "de Flotte".

Le village est réputé pour accueillir chaque année l'association "Les Arnaud de France", lors du 10 février (Saint Arnaud), tous ses membres (des hommes portant le prénom Arnaud) sont invités pour se recueillir, partager un apéro, discuter!

L'église Saint-Pierre, église paroissiale de la Roche-des-Arnauds est sous le vocable de Saint-Pierre. Elle a été remaniée à plusieurs reprises. Dans le mur du clocher est encastré un buste de saint Pierre, de face.

Le clos des pénitents blancs, situé en contrebas de l'église Saint-Pierre, est toujours présent (même si aujourd'hui il est habité), et se termine par la magnifique bâtisse, appelée le Château.

À propos de l'église, le général Roger Moures, dans son livre "Le Comté de la Roche des Arnauds, et la haute vallée du petit Buëch" relate que la construction date de 1402, comme en fait foi, l'inscription latine en lettres gothiques, porté au bas d'une très belle pierre sculptée, surmontant la porte latérale : "l'an du seigneur 1402 et le 2 du mois de juin, fut commencée l'église de Saint-Pierre, apôtre par maître Jean Bavonie. Priez le seigneur".
Le buste de saint Pierre datant de la même époque. Concernant les pénitents blancs, le général Moures l'aborde dans son livre (page 52) en quelques lignes : il s'agissait d'une confrérie qui participait activement à toutes les cérémonies religieuses organisées sur le territoire de la commune. Malheureusement, il n'a pas été possible, d'après lui, de déterminer l'emplacement exact de cette chapelle.

La gare de la Roche-des-Arnauds, située sur la ligne de chemin de fer, de Veynes à Gap, n'est plus en service depuis 1989. Le bâtiment, datant de 1884, est fermé et malheureusement inutilisé.
 
Mes sources : Wikipédia

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#Posté le vendredi 06 avril 2018 12:11

Modifié le samedi 07 avril 2018 10:32

LES SUCCULENTES RECETTES DE TONTON LEVALETON

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#Posté le jeudi 05 avril 2018 14:05

IL ETAIT UNE FOIS VEYNES

Veynes (Vèina en occitan vivaro-alpin), est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Veynois.
La ville de Veynes, est située sur la moyenne vallée du Petit Buëch, qui sépare le Dévoluy ,des massifs de Céüze, Aujour et Saint-Genis, qui le prolongent au sud. Cette vallée forme un passage d'orientation, nord-est - sud-ouest, entre le bassin de Gap, et la vallée du Buëch, et au-delà la vallée du Rhône, par le col de Cabre ou la vallée de l'Eygues.

La vallée, en pente légère (1 % en moyenne, de la Roche-des-Arnauds, au confluent des deux Buëch), est propice aux cultures, mais menacée par les crues du Petit Buëch, et de ses affluents (la Béoux, le Drouzet, la Glaisette), tous de régime torrentiel.

La ville s'est installée sur la rive droite du Petit Buëch, le long de la Glaisette, à l'abri de la montagne des Eygaux, qui la protège des vents d'ouest. Les espaces cultivables sont nombreux, dans la vallée et dans les vallons adjacents (Saint-Marcellin, Glaise, Châteauvieux, le Béoux). La montagne, au nord, est couverte de forêts exploitées.

On trouve le nom "Venavella" en 739, sur la racine "ved", avec le suffixe "ella", qui est un collectif.

Le nom de Veynes provient du Latin Vedenetto (attesté en 1100), qui est construit sur la même racine pré-Celtique "ved" (hauteur), que "Vedène" et Vézénobres.

Le nom de la localité est, aussi, attesté sous les formes "Vehenetum" en 1135, "Vedenez" en 1140, Veene en 1150, Veyne dès 1516 dans le dictionnaire topographique du département des hautes-alpes.

Veinas en occitan, Ce toponyme semble signifier la « colline inaccessible ». Peut-être à cause de quelques roches ou éboulis assez significatifs qui ont maintenant disparus ont-ils imposé ce toponyme.

De par sa situation géographique, Veynes a toujours été un lieu de passage. À l'époque romaine, Davianum était une étape sur la voie romaine qui, se séparant à Vapincum (Gap) de la grande voie domitienne, se scindait elle-même peu à l'ouest, pour joindre d'une part Die et Valence et d'autre part Vaison et Orange.
Un « voie romaine » est toujours visible au-dessus de l'entrée est de Veynes. Elle occupe probablement le tracé de la voie qu'emprunta Jules César, se rendant en Gaule.

La première implantation du bourg, dans les années du Haut Moyen Âge, se fait sans doute autour du prieuré de Saint Sauveur, attenant à l'église paroissiale. Le quartier du Reclus (aujourd'hui le sommet du Bourg) garde la trace de ce premier emplacement sans doute fermé, aujourd'hui intégré dans la ville.

Comme dans toute la Provence, les habitants s'installent ensuite sur des hauteurs. Le quartier de La Villette est clos de remparts, ouverts à l'est par la Porte Aiguivarière, à l'ouest par la Porte Neuve. Le château delphinal domine le village : les coseigneurs de Veynes ont en effet donné la seigneurie majeure au Dauphin de Viennois. Veynes est terre allodiale, dépendant directement du Dauphin qui cède au gré de ses caprices et de ses dettes la seigneurie majeure de Veynes à ses créanciers, dont la famille de Poitiers.

Le 17 novembre 1296, les Veynois, en proie aux exigences de leurs coseigneurs, obtiennent des coseigneurs une charte communale qui fixe leurs droits et obligations : libre accès à l'eau, gratuité des ventes de grain en sont deux acquis majeurs de la Charte. Mais les Veynois n'exigent pas de libertés communales.

Un autre conflit oppose la communauté aux chartreux de Durbon, qui contestent la propriété de biens communaux (la montagne de Tombarel, en 1322). Mais elle n'eut satisfaction qu'à la disparition de la chartreuse à la Révolution, soit quatre siècles et demi plus tard.

Au XIVe siècle, une communauté de Lombards se fixe dans le bourg et y ouvre un atelier de frappe des monnaies delphinales. Une communauté de juifs s'y installe également. La bibliothèque municipale de Grenoble possède un manuscrit de 1345, contrat de fiançailles de Hanour et Rose de Veynes, un des très rares contrats de ce genre en Europe.

La peste de 1345 provoque un mouvement de haine et la communauté juive est exterminée à Serres.

Au XVe siècle, les guerres d'Italie amènent des passages de troupes ruineux pour la population.

Au XVIe siècle, le paysage urbain est modifié en profondeur. Les deux bourgs séparés par Gleizette, le Bourg Neuf à l'Est et La Villette (fortifiée) à l'Ouest, se rejoignent. Une rue est ouverte sous le rempart : la rue Sous le Barry. C'est aujourd'hui la rue Jean-Jaurès, axe principal de circulation dans la vieille ville. Des travaux, en 2010, ont permis de retrouver la vieille calade de cette rue. La bourgeoisie veynoise y édifie d'élégantes maisons, dont l'Hôtel du Lion d'or, ornés de stucs. Sous le régime de Charles IX, les guerres de religion ont leur écho à Veynes : le culte protestant a été autorisé dans la cité le 22 février 1572, quelques mois avant le massacre de la Saint-Barthélemy, dans le château de La Villette. Bourgeoisie et noblesse rejoignent le camp réformé et de nombreuses escarmouches militaires se déroulèrent dans le bourg. La révocation de l'édit de Nantes (1685) entraîne l'émigration et l'exil d'une partie importante des Huguenots, qui se fixent à Genève, en Suisse, en Brandebourg, à Berlin et en Hollande, y apportant leur savoir-faire et vidant Veynes d'une population active. Abraham Patras devient gouverneur des Indes néerlandaises, André de Révillasc général en Brandebourg, Jacques de Maffé maître horloger à Genève et Salomon Jordan pasteur à Bützow, authentique colonie veynoise. Jacques Galland, un apothicaire, participe à la fondation de Bad Karlshafen sur la Weser, une autre colonie veynoise.

La guerre contre la Savoie (1692) cause un autre désastre : un incendie détruit en partie le bourg. Le château de La Villette est à demi-détruit. Pendant le XVIIIe siècle, la ville a peine à remonter son économie.

La Révolution permet le partage des biens nationaux, sur lesquels on ouvre le nouveau cimetière, ce qui assainit le quartier de l'église. Veynes récupère enfin la propriété de la montagne de Tombarel. Les familles bourgeoises, désormais au pouvoir, envoient leurs enfants faire des études : un fils du pays, Jules Jean Baptiste Anglès, sert Napoléon, puis la Restauration, comme ministre de la Police. Son oncle Charles Grégoire, religieux défroqué, poète à ses heures, est un maire qui commence l'embellissement de la ville. Plusieurs autres enfants rejoignent l'école Polytechnique ou l'armée (le colonel Mounier, le général Corréard).

L'insurrection de 1852 contre Louis Napoléon Bonaparte mobilise une société secrète républicaine, la Nouvelle Montagne, trop peu nombreuse pour inquiéter le nouveau régime, mais les chefs sont condamnés à de lourdes peines.

L'arrivée du chemin de fer en 1875, grâce à l'ingénieur Adrien Ruelle, donne un nouvel essor à la ville. La « ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble) » du PLM y fait un rebroussement, ce qui amène la compagnie à y établir un important dépôt de locomotives. La construction d'une ligne Livron - Aspres-sur-Buëch en provenance de Valence, et le prolongement de ces lignes vers Gap puis Briançon, constituant ce qu'on appela l'« Étoile de Veynes », font de la gare de Veynes le point central du trafic ferroviaire des Alpes du sud. Une fraction importante de la population vit alors de l'activité ferroviaire. La Maison Aurouze, aujourd'hui devenue HLM, est le premier logement social destiné aux familles cheminotes. Bâtie dans l'ancien Hôtel du Lion d'Or, dont elle garde des stucs fin Renaissance, elle arbore aussi les symboles L et A, où certains voient les initiales de Louis Aurouze ou l'équerre et le compas maçonniques, Aurouze étant un incorrigible anticlérical.

De ce passé, la commune a gardé le surnom de « Veynes la Rouge » en raison de l'engagement politique des nombreux cheminots habitant la ville ; les noms de rues témoignent encore : Jean-Jaurès, Henri-Barbusse, Robespierre. Ce sont les frères Marius et Léon Cornand qui ont organisé l'extrême-gauche veynoise, fondant la Libre Pensée. Léon devient avant la Première Guerre mondiale maire, député et conseiller général. Après la guerre, il est élu au Sénat et meurt en 1929.

Le déclin de l'activité ferroviaire dans les années 1970 prive la ville de centaines d'emplois et l'oblige à une reconversion difficile. Elle se tourne vers l'énergie solaire en 1976. En 1981, Veynes était la ville la plus solarisée de France, grâce à l'activité conjuguée de la commune (particulièrement de Madeleine Roux, le maire adjoint), de l'entreprise STA Veynes et de l'Association d'Étude de l'énergie solaire. Lors des Fêtes solaires, on croisait ingénieurs, inventeurs, journalistes. On parle de Veynes dans Newsweek, dans un journal de Hong Kong et dans la totalité de la presse française. Le changement politique à la tête de la mairie, l'élection de Daniel Chevallier (Parti Socialiste) au conseil général et la mairie entraîna l'arrêt immédiat de l'expérience et le démantèlement des installations communales d'avant-garde [non neutre].

En 1989, la privatisation des services "eau-assainissement" provoque une mobilisation populaire avec plus de 300 recours devant le tribunal administratif de Marseille, rédigés par Étienne Tête, un boycott organisé des paiements à la CGE. Avant que le TA de Marseille n'annule l'affermage, sur des motifs de droit, le maire Daniel Chevallier avait déjà cédé sur le plan politique et était revenu en régie municipale. Un documentaire sur "l'affaire de l'eau" fut réalisé par la télévision allemande car exemplaire d'une mobilisation collective pour défendre un bien naturel, l'eau, dans des années où la conscience écologique commence à poindre.

sources : Christine Roux, Histoire de Veynes ; L'Étoile de Veynes, éditions ferroviaires ; Association d'Étude de l'Énergie solaire, archives dép. des Hautes-Alpes.

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#Posté le jeudi 05 avril 2018 12:10

IL ETAIT UNE FOIS SAINT BONNET Hautes Alpes

Saint-Bonnet-en-Champsaur, est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Elle est créée le 1er janvier 2013, sous le statut de commune nouvelle, issue de la fusion de Saint-Bonnet-en-Champsaur, de Bénévent-et-Charbillac, et de Les Infournas.Ses habitants sont appelés les Saint-Bonnetiers. Situé au débouché de la vallée du haut Drac, sur la grande voie de circulation Gap-Grenoble, (route Napoléon), et jouxtant le parc national des Écrins, Saint-Bonnet se situe à 15 kilomètres de Gap, par le col Bayard, et à 90 de Grenoble. Le Bourg se situe à 1 025 mètres d'altitude, et forme un triangle, dont la base est délimitée par le Drac, et la pointe, par le pic de Queyrel.
Le paysage est majoritairement composé de bocage, de montagne qui fait l'originalité, et la richesse environnementale de ce territoire. En montant vers le pic Queyrel, les prairies de bas de vallée font peu à peu place aux pâturages en altitude. Situé dans le Haut-Dauphiné, Saint-Bonnet-en-Champsaur offre un mixte de climat méditerranéen et alpin.
Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Sanctus Bonitus en 1152 ; Sant Bonet en occitan. Pendant la Révolution, Saint-Bonnet changera de nom pour devenir la commune de Bonnet-Libre.
La commune de Saint-Bonnet-en-Champsaur, est placée sous la protection de Saint Bonnet, Santus Bonitus, mort vers 710.
Champsaur (on prononce en français champ'saur ; en occitan vivaro-alpin, est la haute vallée de la rivière Drac.
L'abbaye de Saint-Victor de Marseille, héritière dans bien des cas de celle de la Novalaise qui avait évangélisé la haute vallée du Drac, fonda, au 12 eme siècle, sur la route qui, de Gap, conduisait à La Mure, un prieuré dédié à saint Bonnet[réf. nécessaire], qui est à la base du bourg actuel. Cette maison religieuse prit une certaine importance au cours du Moyen Âge, mais ses bâtiments furent ruinés pendant les guerres de Religion. Le Dauphin possédait Saint-Bonnet depuis le 10 eme ou le 11 eme siècle ; il y plaça un châtelain puis, en 1611, un vibailli duquel ressortissaient les vingt-et-une paroisses du Champsaur. Le bourg de Saint-Bonnet devint alors une petite ville entourée de murs, défendue par une forte tour. Toutes ces fortifications disparurent au XVIe siècle. La famille de Bonne, champsaurine, commença à acheter les droits du Dauphin sur Saint-Bonnet dès le début du XIVe siècle, et se trouva propriétaire de tout le domaine delphinal au XVIe siècle ; en 1611, lorsque fut créé le duché de Lesdiguières, Saint-Bonnet en devint la capitale. Dans les années 1700, les remparts furent détruits pour permettre au bourg de grandir. À cette époque, le bourg de Saint-Bonnet comptait plus d'une centaine de familles.
Le village porta le nom de Bonnet Libre, pendant la Révolution. Saint-Bonnet-en-Champsaur garde de nombreuses traces son passé : les « andrones » (ruelles étroites), les « tounes » (maisons sur voûtes), les vieilles portes en noyer massif, la halle, etc.
Comme dans tous les villages médiévaux, les maisons sont serrées les unes aux autres, ne laissant que peu de place aux ruelles et aux places. On aperçoit encore aujourd'hui, dans le vieux Saint-Bonnet, des pierres posées le long des façades, les buttarodes, les buttes-roues qui empêchaient les moyeux des roues de charrettes d'endommager les façades des maisons. Sur certaines façades, il est encore possible d'observer les annelles qu'on utilisait pour attacher les chevaux. La plupart des rues et places du village ont une histoire, et très souvent leurs noms, encore aujourd'hui, symbolisent ce passé : rue des Maréchaux(-ferrants), place Grenette (place aux grains), place du Chévreril (place du marché aux chèvres), etc.

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#Posté le mercredi 04 avril 2018 12:24

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  • IL ETAIT UNE FOIS LA ROCHE DE RAME Hautes Alpes mar. 03 avril 2018
  • IL ETAIT UNE FOIS LA GRAVE Hautes Alpes mar. 03 avril 2018
  • IL ETAIT UNE FOIS LA GRAVE Hautes Alpes mar. 03 avril 2018
  • IL ETAIT UNE FOIS CARCASSONNE lun. 02 avril 2018
  • INCROYABLE MAIS VRAI ! dim. 01 avril 2018
  • CENDRILLON 02 sam. 31 mars 2018
  • LE CANDIDAT CHEZ McDO sam. 31 mars 2018
  • J’ÉCRIS TON NOM sam. 24 mars 2018
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